Entraînement n°1 (Pelage d'Azur et Nuage Songeur) [Bis]

Pelage d'Azur ronronna dans son sommeil. Un rayon de soleil, faible certes, mais là quand même, s'était posé sur son museau, porté par la lumière de l'aube naissante. Cela la chatouillait. Elle ouvrit ses yeux d'un bleu surprenant. Elle sourit : elle avait de nouveau un Apprenti ! Une Apprentie, en fait. Aucun répit ! Enfin bon, ça ne la dérangeait pas et en plus c'était de sa faute si il y avait 5 nouveaux novices à entraîner.
Elle sortit dans la lumière de l'aube, et pénétra dans la Tanière des Apprentis. Elle posa une patte ferme sur l'épaule de sa fille et la secoua doucement. Dès qu'elle ouvrit les yeux, la Lieutenante se dirigea vers le Tas de Gibier et saisit un gros (!) moineau plutôt bien en chair pour la saison, ce qui la surprit, et le dépeça. Elle enroula sa queue autour de ses pattes et commença à lécher ces dernières, souillées par le sang de l'oiseau.

Nuage Songeur dormait bien. tellement bien , qu'elle ne sentit presque pas sa mère la réveiller pour l'entrainement. Ele se réveilla en sursaut et vit sa mère sortir de la Tanière.
Impatiente de commencer l'entrainement, elle se dirigea vers le Tas de Gibier, et prit un des oiseaux. Elle le mangea en 2 bouchées, et parit en trotinnant vers l'Entrée du Camp. La bas elle attendit sa mère et ses instructions.

Pelage d'Azur mangea en même temps que sa fille et Apprentie, puis, rassasiée, se lécha les babines tout en faisant disparaître les reliefs de son repas. La lumière ambiante avait maintenant changé : le soleil, complètement levé, brillait de tous ses feux à l'horizon et dardait des rayons modérément tièdes. Mais c'était déjà un début, modérément tiède.
Elle sauta sur ses pattes et annonça d'un ton calme à Nuage Songeur :

- Pour notre premier entrainement Nuage Songeur, nous allons commencer par patrouiller un peu dans le Bois. En chemin, je t'apprendrai les limites des Territoires du Clan du Tonnerre, le Code du Guerrier et quelques techniques de chasse. Ça te va ?

La jeune Lieutenante, le pelage légèrement agité par une douce brise matinale, attendit l'approbation de la petite chatte pour se tourner vers le tunnel d'ajoncs, en grimper la pente et agiter sa queue pour faire signe à la novice de la rejoindre.